Qui sommes-nous
Une initiative innovante pour cartographier, comprendre et agir sur la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique et des catastrophes en Amérique latine et dans les Caraïbes
@ Croix-Rouge
À l'Observatoire, nous voulons combler deux lacunes importantes. D'une part, il est urgent de générer des preuves et des données scientifiquement étayées pour visualiser, qualifier, quantifier et surveiller les dynamiques de mobilité humaine déclenchées par le changement climatique et la dégradation environnemental (déplacement, migration et relocalisation planifiée) dans le but d'informer les politiques publiques et des mesures concrètes. D'autre part, il est également urgent de placer les besoins et les droits des groupes et communautés affectés au centre de l'élaboration des normes et politiques publiques et de la protection des droits de l'homme.
@ Croix-Rouge
NOTRE MISSION
L'Observatoire se concentre sur les personnes qui se déplacent en Amérique latine et dans les Caraïbes en raison du changement climatique, des catastrophes et de la dégradation de l'environnement: celles qui migrent, celles qui sont déplacées de force et celles qui ont besoin d'être délocalisées hors de danger. Par la recherche et le renforcement des capacités, l'Observatoire rassemblera différents acteurs afin de produire et faciliter la diffusion de données et de connaissances, rendre compte des avancés et des nouveaux défis au niveau régional et contribuer aux projets de recherche ou d’autres chantiers en cours, afin de sensibiliser à la réalité sur le terrain de la mobilité humaine liée au changement climatique et à la dégradation de l'environnement, ainsi qu'aux impacts de la mobilité humaine - et l’immobilité - sur les individus et les communautés. Elle soutiendra, grâce aux données et aux connaissances du terrain, des politiques et des solutions durables bien informées et documentées, bien conçues et ciblées, avec une approche fondée sur les droits des personnes et la participation active des populations concernés et inspirée par la justice climatique. Le travail de MOVE-LAM contribuera à mieux reconnaître, protéger et aider les personnes en mouvement et celles qui risquent d'être déplacées de force en Amérique latine et dans les Caraïbes.
NOTRE VISION
Consolider l'Observatoire en tant que plateforme thématique régionale ouverte, accessible et collaborative, créée par et pour l'Amérique latine et les Caraïbes.
VALEURS ET PRINCIPES
L'Observatoire est résolument attachés aux:
- Principes et aux valeurs fondamentales énoncés dans la Charte des Nations Unies.
- Respect des normes académiques, éthiques et professionnelles les plus élevées, conformément à la nature académique et apolitique de notre travail.
- La responsabilité envers ceux qui participent aux sondages et aux entretiens et aux autres activités de l'Observatoire, y compris l'obligation de fournir un retour d'information sur les résultats finaux et les recommandations de nos recherches.
- L'obligation d'afficher dans toutes les activités une approche résolument fondée sur les droits, ainsi qu’une attention spécifique aux besoins spéciaux, dus à l'âge, le genre et la diversité.
- Tolérance zéro pour l'exploitation et les abus sexuels (EAS) et travail acharné pour prévenir, protéger et répondre à l'EAS de manière proactive.
- Tolérance zéro pour le mobbing et autres pratiques interpersonnelles intolérables et illégales, qui sont interdites comme étant tout d’abord nuisibles sur le lieu de travail.
Les objectifs que nous voulons atteindre
Collecter, mettre à jour, analyser et diffuser les informations et les données.
Recenser les initiatives, les projets et les recherches en cours.
Développer des outils, dans un esprit ouvert et collaboratif, afin de partager et échanger des informations avec les différentes parties prenantes de la société civile: universitaires, gouvernements, journalistes, populations touchées, etc.
Promouvoir la coopération sur la mobilité humaine, en mobilisant les acteurs les plus pertinents pour produire et analyser les données de façon collective et multidisciplinaire.
Améliorer la recherche scientifique afin de soutenir la prise de décision et des actions concrètes.
CALENDRIER
FONDATEURS
Université pour la paix - UPEACE
L'UPEACE fait partie de la branche académique des Nations unies, avec un mandat accordé en 1980 par l'Assemblée générale des Nations Unies. Basée au Costa Rica, elle possède également des centres à Addis-Abeba, La Haye, Manille et New York. De plus, elle abrite le Centre de la Charte de la Terre pour l'éducation au développement durable sur son campus de San José/El Rodeo.
Selon sa Constitution, l'UPEACE est appelée à "contribuer à la grande tâche universelle d'éducation à la paix en se consacrant à l'enseignement, à la recherche et à la diffusion des connaissances fondamentales pour le plein épanouissement de la personne humaine et des sociétés par l'étude interdisciplinaire de toutes les questions relatives à la paix" (Charte de l'UPEACE, 1980, article 2).
Sa tâche principale est de former des générations de futurs leaders pour le développement durable, la recherche et consolidation de la paix et la promotion des droits humains, le tout à travers la promotion de l'Agenda 2030 pour le développement durable et des Objectifs de développement durable (ODD). De même, l'UPEACE encourage les efforts visant à concilier la réduction de la pauvreté et la protection de l'environnement et, par le biais de l'Observatoire, cherche à générer des connaissances plus approfondies et de meilleure qualité en ce qui concerne l'impact croissant du changement climatique et des catastrophes, combiné à d'autres facteurs importants et parfois structurels, sur la mobilité humaine.
L'université propose actuellement des programmes de master dans les domaines suivants, entre autres: Études internationales sur la paix; Gestion responsable et développement économique durable; Environnement, développement et paix, avec des spécialisations, par exemple, en sécurité et gouvernance environnementales. Elle propose également des programmes de doctorat en développement durable et en études sur la paix et les conflits, entre autres.
L'Observatoire vise à sensibiliser les États et divers acteurs de la région à la mobilité humaine; à stimuler un effort collectif de collecte, de production et de partage d'informations sur les questions et les grandes tendances de la mobilité humaine; et à transformer ces connaissances scientifiques et techniques en informations pratiques à l'usage des acteurs concernés et intéressés, y compris les populations les plus touchés
Réseau sud-américain pour les migrations environnementales - RESAMA
Fondé en 2010, RESAMA est un réseau indépendant de chercheurs dont la mission est d'œuvrer pour la visibilité, la reconnaissance et la protection des personnes et des communautés à risque et en mouvement, dans le contexte du changement climatique et des catastrophes, avec une approche fondée sur les droits de l'homme et la justice climatique.
Son travail se concentre sur trois grands domaines: la recherche, le lobbying des décideurs politiques et le renforcement des connaissances et la capacité d'action. Avec une vision globale de la migration environnementale, MOVE-LAM s'efforce de promouvoir les échanges entre les différents acteurs et les domaines thématiques interdépendants mais interconnectés comme la migration, de l'aide humanitaire, l'environnement et le climat, le développement durable et les droits humains, le tout dans une perspective résolument régionale.
NOTRE ÉQUIPE
Unir nos forces pour faire des progrès dans la région.
Professeur au Département de droit international de l'UPEACE. Il rejoint l'université après une carrière de plus de 30 ans au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Il est également consultant international pour les Nations unies. Le professeur Riera-Cézanne est un expert des consultations et négociations multilatérales concernant les populations relevant de la compétence du HCR, ainsi que des affaires humanitaires. Il est diplômé de Yale College (Bachelor of Arts cum laude, SY 1977), de la Columbia Law School (Juris Doctor, 1981), et de la Parker School of International Law (Certificate in Public International Law, 1981). Il a poursuivi sa passion pour le droit international à l’Académie de Droit International à La Haye (droit international public ainsi que le droit international privé). Il a complété ses études à L'Institut Universitaire de Hautes Études Internationales), aujourd’hui The Graduate Institute à Genève. Il s'intéresse vivement aux migrations internationales et à l'impact du changement climatique sur la mobilité humaine, est l'un des architectes de l'Initiative Nansen et le fondateur de l'Observatoire latino-américain sur la mobilité humaine, le changement climatique et les catastrophes à l'UPEACE. Il dirige l'Observatoire.
Directrice du département des études sur la paix et les conflits à l'UPEACE. Elle est spécialiste de la transformation des conflits et de la consolidation de la paix, et se concentre sur les conflits, le genre, l'identité et la mobilité humaine. Elle possède un doctorat en analyse et résolution des conflits de la Jimmy and Rosslyn Carter School for Peace and Conflict Resolution de l'université George Mason en Virginie (États-Unis). Afin d'obtenir ce diplôme, elle a mené des recherches approfondies sur les déplacements forcés, les conflits et l'intégration sociale des réfugiés dans les zones frontalières entre la Colombie et l'Équateur et dans les centres urbains de l'Équateur. Elle est profondément engagée dans la réalisation d'un changement social positif par des moyens non violents et dans le renforcement des acteurs sociaux, notamment les organisations communautaires, les communautés indigènes et les groupes minoritaires, à travers ses recherches et sa pratique. Adriana a donné des cours sur l'analyse des conflits, les méthodologies collaboratives de consolidation de la paix, la médiation, les conflits identitaires, le genre et la mobilité humaine à la Carter School for Peace and Conflict Resolution, George Mason University à Washington, D.C., à l'Université de Boston et à l'Universidad Andina Simón Bolívar à Quito, en Équateur.
Elle est titulaire d'un doctorat en droit de l'environnement de l'université d'Alicante, en Espagne, avec la distinction "doctorat européen" (cum laude). Elle a effectué un post-doctorat à l'Université de Limoges, en France. Fernanda est chercheuse postdoctorale au Programme d'études supérieures en droit de l'Université fédérale de Santa Catarina - UFSC, Brésil. Chercheuse au Réseau sud-américain pour les migrations environnementales (RESAMA) et à l'Observatoire latino-américain sur la mobilité humaine, le changement climatique et les catastrophes (MOVE-LAM). Membre du Centre International de Droit Comparé de l'Environnement (CIDCE), France. Membre de l'Association des professeurs de droit de l'environnement du Brésil (APRODAB). Ses recherches portent sur le droit des catastrophes et du climat, la mobilité humaine et l'environnement, les droits de l'homme en matière d'environnement et le droit écologique.
Avocate chilienne, elle obtient son diplôme de droit en 2010 à l'Universidad del Desarrollo de Santiago du Chili. Au cours de sa pratique juridique au Chili, Paulina s'est concentrée sur le droit de la famille, et a depuis vécu en Thaïlande, au Kenya, au Panama et au Costa Rica, où elle a approfondi sa connaissance des questions juridiques et politiques dans un contexte international. En 2019 et 2020, elle a travaillé en tant que juriste à l'ambassade du Chili au Kenya. L'ambassade est accréditée auprès du Bureau des Nations unies au Kenya, et plus particulièrement auprès du PNUE et de l'ONU-Habitat, signifiant qu'au-delà de la gestion des questions contractuelles et diplomatiques, Paulina a également rédigé des rapports sur les droits de l'homme au Kenya et a soutenu l'ambassade en effectuant des recherches ciblées sur le changement climatique et l'émancipation des femmes. Paulina a également travaillé comme professeur de langues en Thaïlande, notamment en espagnol juridique et comme tutrice en matière de coopération internationale. Plus récemment, et pendant la période la plus intense de la pandémie de COVID-19, elle a guidé avec succès sa famille, y compris sa fille de 6 ans, pendant deux ans de fermeture quasi totale des écoles au Panama. Paulina parle couramment l'anglais et l'espagnol et possède un niveau d'allemand intermédiaire.
Chef du département de l'environnement et du développement et professeur associé à l'Université pour la paix. Elle enseigne dans le cadre du programme en ligne UPEACE, des programmes de masters en espagnol et en anglais ainsi que le programme de doctorat. Olivia est également professeur auxiliaire à l'université de Long Island et à l'université de l'État d'Oregon. Au cours de la dernière décennie, le programme de recherche d'Olivia s'est concentré sur la sécurité alimentaire, la justice climatique et le genre. Elle travaille également sur ces sujets avec les populations autochtones, les femmes, les petits exploitants agricoles et les jeunes.
Cofondatrice et chercheuse au sein de CICrA Justicia Ambiental, une organisation qui défend la justice environnementale par le biais d'activités juridiques et de recherche. Elle est aussi responsable technique du Comité catalan d'experts sur le changement climatique. Elle a près de dix ans d'expérience dans le domaine des catastrophes et des migrations causées par le changement climatique. Elle possède un doctorat en droit (Universitat Rovira i Virgili, URV), d'un master en droit de l'environnement (URV) et d'une licence en sciences de l'environnement (Universidad de Granada). De plus, elle a reçu le prix Josep Miquel Prats pour la meilleure thèse en droit de l'environnement en 2017. Beatriz est associée de recherche au Centre d'études du droit de l'environnement de Tarragone (CEDAT), Université Rovira i Virgili (URV-Tarragone, Espagne) et membre de "Migraciones Climáticas". Elle est l'auteur des livres "Las migraciones climáticas ante el ordenamiento jurídico internacional" (Aranzadi, 2019) et "Migraciones climáticas. Sobre desigualdades, mitos y desprotección" (Mra Ediciones, 2022). Elle a publié plusieurs articles de recherche, chapitres de livres et rapports traitant de ce sujet. Beatriz a participé à de nombreux événements académiques pour diffuser ses principaux résultats et a collaboré avec différentes organisations internationales et de la société civile des projets internationaux pertinents (HCR, RESAMA, OIM, Greenpeace Espagne, CEAR, CCAR, ESF, etc.).
Boursier postdoctoral à l'Institut Allemand de Développement/Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE) grâce à une bourse de la Fondation Alexander von Humboldt (AvH). D. en droit social-environnemental et durabilité de la Pontifícia Universidade Católica do Paraná (PUCPR, Brésil), avec des études à la Elisabeth Haub School of Law - Pace University (programme de la Commission Fulbright, États-Unis) et à l'Université des Nations unies - Institut pour l'environnement et la sécurité humaine (UNU-EHS, Allemagne). Maîtrise en droit économique et socio-environnemental (PUCPR) et diplômé de troisième cycle en droit de l'environnement de l'Université fédérale du Paraná (UFPR, Brésil). Spécialiste en droit international de l'environnement par l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR). Chercheur membre de la Commission mondiale du droit de l'environnement de l'Union pour la conservation de la nature (UICN) et du Réseau sud-américain pour les migrations environnementales (RESAMA).
Avocate du secteur public et chercheuse. Docteur en droit international de l'Université de São Paulo. Fondatrice du Réseau sud-américain pour les migrations environnementales (RESAMA). Fondatrice et chercheur principal de l'Observatoire latino-américain sur la mobilité humaine, le changement climatique et les catastrophes (MOVE-LAM). Professeure invitée au Conseil latino-américain des sciences sociales (CLACSO) dans le cadre du diplôme supérieur "Changement climatique: défis éthiques pour les politiques publiques". Elle collabore avec des groupes de recherche d'universités de différentes régions du Brésil sur les thèmes suivants: déplacement environnemental (NEPDA/UEPB); protocoles communautaires pour la consultation libre, préalable et informée (UFGD); droits de l'homme et vulnérabilités (UniSantos); droit et décolonisation (USJT). Elle a plus de 15 ans d'expérience consacrée à la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique et des catastrophes.
Avocat diplômé de l'Université de Buenos Aires. Maîtrise en études sur la migration et la mobilité (Université de Bristol). Diplôme en droits de l'homme et droit humanitaire (American University) et en protection des migrants et des réfugiés (UBA). Ancien boursier Chevening (2019-2020). Il travaille comme avocat à la Commission des migrants du Bureau national du défenseur public et comme chercheur au Réseau sud-américain pour les migrations environnementales (RESAMA). Il enseigne le droit international des réfugiés (UBA). Consultant et est l'auteur de plusieurs articles d'opinion et de recherche sur la mobilité humaine.
Doctorante en droit international de l'université de Kanagawa (Japon). Professeure collaboratrice du programme postdoctoral en langue, littérature et culture japonaises de l'Université de São Paulo (USP). Elle possède une expérience de recherche dans les domaines des droits de l'homme, des migrations environnementales, du droit pénal international, du droit et de la littérature, ainsi que du droit de la mer. Elle a été chercheuse à l'Institut de recherche sur la politique maritime à Tokyo, à l'Université des Nations unies à Tokyo, et chercheuse invitée à l'Université d'Oslo. Co-auteur du livre "Atoll Island States and International Law - Climate change displacement and sovereignty". Chercheuse du réseau sud-américain des migrations environnementales (RESAMA).
Juriste de l'Universidad Nacional del Altiplano (Pérou) et docteur en sciences de l'environnement de l'Université de São Paulo (Brésil). Avec une expérience de recherche sur les questions relatives au risque, au principe de précaution, aux ressources en eau, aux conflits socio-environnementaux, à l'écologie politique, à la justice environnementale et à la migration. Sa thèse de recherche a été reconnue comme la meilleure thèse de doctorat en 2019 par l'Association nationale des études supérieures et de la recherche en environnement et société (ANPPAS) du Brésil. Membre du réseau sud-américain pour les migrations environnementales (RESAMA). Coordinatrice du projet pour la promotion des droits des migrants (PROMIGRA) de la faculté de droit de l'université de São Paulo, Brésil. Membre du secrétariat exécutif de la rédaction de la revue scientifique Ambiente & Sociedade.